Dimanche 24 août 2008 à 18:51

Là j'ai découpé les lettres CA sur l'emballage de cacolac. Pour les poser sur le COLAC de CACOLAC sur la canette vide. Comme ça ça fait CACA.

"mais tu me fais trop penser au gros mec sale du film avec le winchester, le mec qui fout rien de sa vie
- le pote de shaun ? ouais c'est exactement ça
- mais c'est horrible, trouve donc du taf"


Mardi 19 août 2008 à 10:36

J'ai la flemme de prendre ma douche alors attention article d'enculé de touriste, pour la postérité T'ENTENDS?!

Toutefois je vous épargne aimablement mes photos de merde.

Les italiens : soit ils nous détestent moi et mes copines (pourtant on est des bonnasses mais ils se sont tous dit "elles non on les aimera pas"), soit ils sont désagréables, c'est comme ça, c'est leur grand drame national tenu secret et on cache leur problème de mauvaise humeur en racontant des inepties sur la dolce vita. En tout cas trois fois sur quatre les serveurs sont muets et du genre à t'ignorer le plus longtemps possible (alors comme on est puériles on fait exprès de bien tacher la nappe), les caissières ne te regardent pas et ne répondent pas à ton buongiorno/grazie/ciao, les vendeurs te surveillent ostensiblement (lache-moi c'est vous les voleurs normalement). D'ailleurs cette légende des italiens voleurs je comprends pas d'où elle vient (de la mafia italienne me dit-on à l'oreillette, oui ok mais autrement j'ai pas vu un pickpocket et dans les magasins ils m'ont même fait plein de ristournes sans que j'ai rien demandé). Et pareil pour le "gnagnagna les italiens draguent tout ce qui bouge", non c'est bien pire en France. (Et tant mieux (MAIS TAAANT MIEUX) parce que le mythe des beaux italiens c'est AUSSI de la couille, les touristes américains sont mieux.) (Note à moi même, scanner le dessin pour l'american's next door si mon ordi sort du coma.) Et on dit qu'ils sont bien habillés mais ils ont tous la même dégaine bling bling sac guess pour les filles etc. Bon je vais arrêter de balancer parce qu'on dirait que j'ai détesté mes vacances alors que l'ITALIE CA DEFONCE et je reprendrais même le train de nuit infernal (avec une alcoolique flippante qui bouffe du thon en en mettant partout) pour y retourner et j'ai quand même bien les boules d'être de retour dans Paris mort et déserté où il fait froid.

Ha si j'ai juste un dernier truc méchant à dire avant de me calmer, les italiens ne déconnent vraiment pas avec Jésus christ. Ils ont des préposés à la pudeur dans leurs églises, ça veut dire que si tu rentres avec tes jambes à l'air et tes épaules découvertes tu vivras peut-être l'expérience amusante de te faire foutre dehors par un gardien outré. Les sdf ont droit au même traitement, leur misère doit trop choquer le christ, ça nous apprendra à pénétrer dans ces édifices pleins d'amour de Dieu et de miséricorde chrétienne. (A Florence pour rentrer dans le Dôme de Santa Maria di Novela ils distribuaient des blouses en papier pour cacher à l'esprit saint nos corps de femelles impudiques, c'était bien ça faisait une ambiance bloc opératoire.)

Rome :
Le centre ville ambiance carte postale, les rues étroites super hautes dans des tons jaunes/oranges, mais putain de putain. Et les jolies fontaines partout. Le moindre immeuble est remarquable en fait. Sinon je suis jalouse de leur bordel de pute de FONTAINE DE TREVI que j'aimerais tellement échanger contre la fontaine St Michel. ET l'église de la Trinité des Monts qui est magnifique, le monument à Victor Emmanuel II trop kiffant à visiter, la galerie Doria Pamphili qui daychire (et où on est rentrées gratos en passant par derrière, ils avaient qu'à fermer le portail). La Basilique St Pierre à côté de laquelle Notre dame de Paris ressemblerait à un local poubelles aux Mureaux. Les beeeeeeelles Chambres de Raphaël qui sont le soulagement énorme à la sortie de la chapelle Sixtine que j'ai détestée (sans déconner on voit rien il fait tout noir, le seul spectacle c'est le gros vigile qui pète des plombs quand un bouseux tente de prendre une photo). Raphaël rox aisément. La sensation merdique en visitant le Vatican serrées dans le troupeau de beaufs en short qui comme nous passaient de salle en salle en regardant vite fait, et ceux qui s'impatientaient comme ils feraient la queue à Disneyland dans les salles d'attentes décorées qui mènent à l'attraction - bonn elle est où la chapelle sixtine, oohhh merde encore un couloir à admirer, oh nan alors putain ya une galerie d'art moderne merde ou quoi.

Le couple de new yorkais devant nous dans la queue qui tenaient leur gosse en laisse, et l'espagnole qui s'épilait la barbe à la pince devant tout le monde. A toute vitesse et sans miroir genre j'ai l'habitude regardez jfais ça les yeux fermés moi.

La via Nazionale qui ressemble à Miami avec des palmiers, une grosse noire qui fait le trottoir et un vieux qui se branle sur un banc. Le pakis du parc Borghese, celui qui essaie de fourguer des roses de merde et des bracelets tissés aux gens, le souvenir impérissable que m'aura laissée sa technique de vente. Le Bulldog près de la piazza Navona, copie parfaite du Winchester de Shaun of the Dead où les shots sont plus gros/plus variés/moins chers qu'à Paris et surtout le seul pub qu'on ait trouvé où ils passent de la musique potable. Le standardiste IDIOT à qui on voulait laisser un message et qui nous a débité de la grosse merde pendant dix minutes avant de nous raccrocher au nez (avant qu'on le rappelle pour hurler FACCIO LA CACCA dans son oreillette). Le Pastarito qui est le resto parfait (et comme c'est une chaine apparemment il y en a dans toute l'italie) : pizzas à hurler et dessert de malade (la botta di vita, un calzon fourré au nutella et au mascarpone). Les tableaux dessinés à la craie sur les trottoirs BALAISE BALAISE. Les soldes monstrueuses à la Rinascente (l'équivalent des galeries lafayettes). La ligne A du métro, toute propre et climatisée qui dessert tous les endroits touristiques, et la B "autres destinations", plus crade que le plus crade des RER B. Le sud de Rome trop ghetto (dès qu'on traverse le Tevere, leur fleuve moche comme tout) avec des romanos qui sortent de leurs campements en passant sous les grillages rouillés des déchetteries où ils squattent, mh ça sent la tuberculose ici, et au final les fameuses puces du Travestere qui sont un terrain vague avec des ferailleurs, des garages et des mecs qui vendent des vélos. Je vais me laver maintenant.

Mardi 19 août 2008 à 9:52

Je rêvais que j'étais avec un gros riche et qu'on allait chez Fauchon pour le petit déjeuner (il y avait des cannelés sculptés, ça n'existe pas ailleurs que dans ma tête mais je trouve le concept juteux). Et là, je ne sais quel connard me réveille avec l'interphone. Je fais l'effort surhumain de me lever, personne, MOTHAFUCKERS. Bon, puisque je suis levée je vais pouvoir recharger mon portable ce matin avant de bouger c'est parfait. Dix minutes à chercher mon chargeur, je le trouve par terre à moitié coincé entre deux matelas, hourra, je le branche, j'essaie de l'insérer dans mon portable et là bizarre ça ne rentre pas et c'est marqué samsung, serait-ce plutôt un adaptateur secteur pour mon mp3 qui se serait retrouvé là par miracle sachant que ce câble que j'ai entre mes mains n'a jamais été en ma possession et je l'avais jamais vu de ma vie, bon tant pis repose ce câble que quelqu'un a du oublier chez toi et va plutôt retourner ce qu'il reste de l'apparte à la recherche de ton chargeur, non vraiment il n'est nulle part, je vais quand même rejeter un oeil à ce câble mystérieux, et là c'est le drame, ce putain de câble mystérieux que je suis certaine d'avoir laissé ici entre les sacs plastiques vides, s'est transformé en mon chargeur, ya plus écrit samsung et il rentre dans mon portable alors que c'est le même machin que tout à l'heure, je suis sure de pas raconter de merde je crois que ça y est je suis bonne pour l'asile. J'espère que ce ne sont pas les murs de mon apparte qui seraient imbibés de substances hallucinogènes ou qu'il n'y'a pas un fantôme idiot qui ferait des blagues de merde.

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